La tendance décrite il y a cinq ans s'est stabilisée. Le plâtre classique a continué à être utilisé comme bandage d'immobilisation initial pendant la courte période précédant une opération ou jusqu'à ce que l'œdème se soit résorbé. Cela est dû à son prix et à sa facilité d'utilisation. Ensuite, les fractures sont souvent traitées chirurgicalement et stabilisées à l'aide d'orthèses préfabriquées. Cette option permet de retrouver plus rapidement la mobilité.
Si un traitement conservateur est poursuivi après le plâtre initial, les plâtres synthétiques sont préférables car ils sont plus légers, plus stables et plus résistants à l'eau que le plâtre. Mais le matériau précédemment utilisé, composé de résine de verre ou de polyester, a été critiqué parce qu'il n'est pas respectueux de l'environnement lorsqu'il s'agit de s'en débarrasser. Des alternatives durables utilisant des polymères d'origine biologique ont été récemment développées. Ceux-ci présentent une nouvelle propriété : Ils sont traités à chaud et durcissent lorsqu'ils refroidissent, mais ils peuvent être retravaillés en les chauffant à nouveau.
Ce qui semblait prometteur il y a dix ans ne s'est pas concrétisé : les bandages durs ne sortent pas de l'imprimante 3D. Seules des attelles ou des orthèses simples sont produites de cette manière. Le processus n'est devenu ni si simple ni si rapide qu'il a trouvé sa place dans les pratiques médicales. L'impression 3D reste le domaine des entreprises spécialisées dans les technologies orthopédiques. Les orthèses adaptées à l'anatomie du patient ne sont produites que lorsque les produits préfabriqués ne répondent plus aux exigences.
Quelles sont les options de développement encore disponibles ? Quel est l'avenir des bandages d'immobilisation ? Des plâtres innovants pourraient stimuler la croissance osseuse au niveau du site de la fracture grâce à des émetteurs d'ultrasons intégrés. Des études ont déjà montré que les ultrasons pulsés à faible énergie peuvent améliorer de manière significative le taux de guérison des fractures. Ces bandages pourraient également être équipés de capteurs qui surveillent le processus de guérison et déterminent exactement la quantité d'ultrasons ou d'autres influences nécessaires. Cela permettrait d'optimiser la durée de porter le bandage jusqu'à ce que la mobilisation soit à nouveau possible. En outre, de nouveaux types de bandages pourraient être enduits de médicaments libérés de manière contrôlée pour soulager la douleur et favoriser la guérison. Cela améliorerait l'efficacité du traitement et raccourcirait le temps de récupération. Ces plâtres de haute technologie iraient bien au-delà de la simple immobilisation des membres.